SPA

La Louvière

Fondée en 1926, La SPA de La Louvière, forte d’une nouvelle gestion , est centrée sur le bonheur des animaux et la création de familles. Derrière l’équipe de la SPA, il y a de nombreux bénévoles, des membres, des donateurs mais surtout des adoptants heureux d’avoir trouvé un compagnon de vie.

SPA La Louvière

ASBL Société Contre la Cruauté envers les Animaux

Notre organisation

La SPA La Louvière accueille les animaux trouvés et abandonnés de la Région du Centre. Situé en périphérie du centre-ville de La Louvière, il peut accueillir une cinquantaine de chiens et de chats.

La protection animale

La loi belge en protection animale, adoptée le 14 août 1986, prévoit un contexte d’application particulier pour des cas tels que ceux des animaux de cirque ou des animaux détenus par des éleveurs professionnels. Toutefois, en ce qui concerne les animaux détenus par des particuliers ou à titre individuel, c’est principalement sur base de l’article 4 de cette même loi que les décisions sont prises :

§ 4. Toute personne qui détient un animal, qui en prend soin ou doit en prendre soin, doit prendre les mesures nécessaires afin de procurer à l’animal une alimentation, des soins et un logement qui conviennent à sa nature, à ses besoins physiologiques et éthologiques, à son état de santé et à son degré de développement, d’adaptation ou de domestication.

 

Que faire en cas de maltraitance ?

Une de vos connaissances ne nourrit plus sa chèvre ; vous constatez la présence dans une prairie de chevaux faméliques ; votre voisine est décédée et ses lapins sont enfermés sans soins ; des moutons non tondus halètent en plein mois de juillet sur une prairie sans ombre…

Comment réagir?

En premier lieu, garder à l’esprit que chacun d’entre nous a un rôle à jouer, et que les bons réflexes, en facilitant les procédures, peuvent sauver des vies.

  • 1) Première étape : Se poser LA bonne question: êtes-vous sûr qu’il y a réellement maltraitance ou négligence, et que les besoins éthologiques de l’animal ne sont pas respectés ?
    Exemples: les exigences spécifiques d’un jeune cheval de trait ne sont pas les mêmes que celles d’un pur-sang de 30 ans. Et s’il n’y a pas d’abreuvoir immédiatement repérable, c’est peut-être parce qu’il se trouve à l’autre bout de la prairie.
  • 2). Seconde étape : collecter les informations fondamentales.
    Il est indispensable de recueillir un maximum de renseignements : 

    • l’adresse exacte du lieu où sont détenus les animaux. S’il s’agit par exemple d’une prairie, préciser que celle-ci se trouve à 100 mètres de la maison portant tel numéro dans telle rue, et dans telle commune. Sans localisation précise, nous ne pouvons rien faire.
    • le type et le nombre d’animaux concernés
    • la situation des animaux est-elle identique le jour et la nuit ?
    • dans la mesure du possible, et toujours en demeurant sur la voie publique (n’entrez pas sur les terrains privés), faites votre maximum pour prendre des photos : elles valideront vos informations auprès des services compétents, et leur permettront d’évaluer objectivement la situation.
  • 3). Troisième étape : à qui s’adresser ?
    Si la situation vous paraît inconfortable pour les animaux mais d’une gravité modérée, prenez contact directement avec le propriétaire afin de lui faire comprendre, avec pédagogie, qu’il doit améliorer le quotidien de son ou ses animaux. L’expérience a prouvé que cette méthode risque moins de braquer le propriétaire que ne le ferait un recours immédiat aux autorités.
    Si la négligence vous semble importante au point d’entraîner des souffrances pour les animaux ou de mettre leur vie en péril, prenez contact vous-même avec votre service de police local : celui-ci doit enregistrer votre plainte et la prendre en considération (n’hésitez pas à insister). Sur cette base, la police est censée se rendre sur place afin de réaliser ses propres observations et d’entendre le propriétaire. Elle pourra alors informer le Parquet et/ou les services d’Inspection vétérinaire.Depuis 2014, il existe en outre une nouvelle possibilité de signaler un cas de maltraitance animale en complétant le formulaire mis en ligne par le service d’inspection vétérinaire wallon, bruxellois, ou flamand.

Pour rappel, les renseignements que vous devez fournir sont:

  • vos coordonnées (anonymat totalement garanti)
  • le type et le nombre des animaux
  • les conditions de détention et la description des lieux
  • l’état des animaux (en particulier l’état des pieds pour les chevaux, poneys et ânes, et également l’état du poil)
  • des photo
  • l’adresse à laquelle se trouve l’animal
  • le nom et les coordonnées du propriétaire
  • le numéro du procès-verbal et la copie de l’audition si vous êtes allé déposer plainte à la police